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Logistique e-commerce

Externaliser sa logistique – Partie 1

Externaliser sa logistique – Partie 1

Cette opération consiste à transférer la gestion de ses flux de commandes à un prestataire spécialisé. 

Cette décision s’articule autour de deux axes principaux, le premier consiste à définir un cadre financier qui permette de définir les grands équilibres, le second consiste en une approche plus immatérielle quand aux conséquences par rapport à la politique commerciale et marketing de l’entreprise, son ADN, sa relation client.  

Première étape : analyse des couts 

L’étape la plus simple consiste à agréger l’ensemble des couts liés à une exploitation en propre (le foncier, immobilisation, les taxes, le matériel, les assurances, les défenses incendie & vol, mais aussi le cout informatique et humain…). 

Dans le même temps, il est essentiel d’arriver à identifier l’ensemble des couts masqués liés à cette même exploitation directe. 

Il s’agit par exemple de déterminer les couts des collaborateurs qui ne sont pas directement impliqués dans l’exploitation de l’outil logistique  (la DG dans le choix du foncier, des logiciels informatique, mais aussi la RH, ou la comptabilité…). Pour une start up, il s’agira de compiler l’ensemble des couts logistiques (acheter les emballages, faire les colis, les déposer à la poste,…). Autant de couts qui souvent ne font pas l’objet d’un décompte. 

Seconde étape : définition du cahier des charges 

L’écriture du cahier des charges contient deux chapitres fondateurs. Le premier va consister à écrire le fonctionnement entre le logisticien, et les différents services de l’entreprise. 

Il faut définir un mode opératoire « fluide » en limitant le nombre d’intervenants. 

Des fonctions clairement définies permettent une plus grand efficacité, et limitent « les angles morts » qui favorisent les malentendus, et les dysfonctionnements. 

Il convient de définir les objectifs qui doivent être atteints afin de satisfaire le client final qu’il soit professionnel, ou particulier  ainsi que l’ensemble des KPI qui doivent être mis en place afin de suivre des indices de performance. 

Les domaines concernés vont des conditions de stockage (stockage « lourd », picking,…), les étapes de fabrication des colis (B2B, B2C, Plastic Free,…), les modes de livraisons (Express, Suivi, Signature, Vert,…).

La synthèse 

La synthèse des 2 étapes précédentes se fait principalement dans le choix du prestataire logistique . 

Aujourd’hui dans un métier qui est totalement benchmarké par Amazon, qui rend la délimitation entre professionnels et particuliers de plus en plus confuse . 

C’est pour cette raison que Clic Logistic, nous sommes convaincus que  l’élément déterminant est la qualité et la vitesse de transmission de l’information entre le client et son prestataire. 

De cette qualité va dépendre la justesse de la gestion des stocks qui va permettre d’éviter rupture et surstocks, mais aussi tout le pilotage des flux vers les clients finaux aussi bien en B2B qu’en B2C. 

A la qualité de l’outil informatique doit s’adjoindre l’agilité et la précision des équipes opérationnelles. SI, un flux B2C ( e-commerce) est assez facile à modéliser (emballage, transporteur, suivi,…). Le flux B2B va demander beaucoup plus d’adaptation car le prestataire devra s’adapter aux demandes des distributeurs (plateformes, magasins, indépendants,…) afin que les retombées positives bénéficient à la marque. 

D’expérience, 90% des questions du futurs clients vont porter sur les tarifs, les délais et les informations fournies par le prestataire. 

Au cours de ces 10 dernières, pas un prospect ne nous a complétement challengé sur notre schéma de sauvegarde des données, sur notre plan de continuation en cas d’attaque extérieure. 

Tous les rapports soulignent une multiplication des attaques, et des demandes de rançon, personne n’est à l’abri à tel point que nous Clic Logistic avons vécu cette expérience. Nous l’avons surmonté sans dommage (pour cette fois) pour nos clients, ni pour nous. 

Il n’en reste pas moins que notre sécurité informatique reste un challenge quotidien pour assurer la traçabilité des 20 000 000 d’articles qui nous sont confiés. 

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