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Logistique écologique

Sobriété numérique et expertise logistique : c’est possible !

Sobriété numérique et expertise logistique : c’est possible !

Même si cela ne semble pas évident au premier abord, transition numérique/informatique et logistique sont deux notions qui peuvent parfaitement s’enrichir mutuellement. Et Clic Logistic essaye humblement de faire bouger les lignes sur ce terrain pour démontrer que OUI, c’est possible de déployer une offre logistique à la fois efficiente et résiliente. Et cela passe notamment par quelques bonnes pratiques que nous détaillons ici, et qui sont facilement transposables et adaptables à bien des secteurs…

Nos boites mails, si polluantes…

La quête de sobriété numérique passe aussi par de petits gestes quotidiens et un ensemble de bonnes pratiques qui contribuent à limiter l’impact environnemental de nos activités. Et même si ces pratiques ne sont pas spécifiques au monde de la logistique, elles participent de notre implication et créent une forme d’émulation en interne, qui se propage par la suite hors de la sphère professionnelle dans une logique de ruissellement positif (sphères familiale, amicale, associative, etc.)

Trier ses mails, moteur de sobriété

Avec les messageries synchronisées (webmails), la plupart de nos boîtes mails sont synchronisées dans le cloud avec pour conséquence l’accumulation d’une masse colossale de données sur des serveurs distants. Le coût environnemental de ce stockage est énorme. En conséquence, trier ses mails et vider régulièrement sa corbeille (tâche qui peut facilement être automatisée) relève d’une forme d’hygiène numérique à laquelle tout un chacun devrait s’astreindre. 

Moins de mails en copie, une question de bon sens

Ai-je besoin de mettre autant de gens en copie de mon mail (surtout s’il est lesté d’une pièce jointe) ? Une question simple que l’on devrait tous se poser avant de partager un mail avec 10 personnes, alors qu’il n’en implique que la moitié. Chez Clic Logistic, chaque envoi de mail est passé au tamis de cette simple question de bon sens. 

Le poids des pièces jointes

De même que le coût environnemental d’un colis de 5 kg n’est pas le même que celui d’un courrier de 20 grammes, celui des pièces jointes que nous lions à nos emails en augmentent considérablement l’impact environnemental. À titre d’exemple, envoyer aujourd’hui à tous ses contacts des dizaines de méga octets de photos de vacances est un non sens écologique total. La bonne pratique consistant ici à uploader une fois pour toutes ses photos sur un serveur (type Dropbox, icloud, Google Drive, OneDrive, etc.) pour générer un lien de consultation accessible à tous ses amis. 

Moins de cloud, plus de maintenance… 

Même si le cloud computing constitue un réel gain en termes d’efficacité, il n’y a aucune obligation à synchroniser tous ses dossiers et fichiers informatiques sur des serveurs distants, énergivores et coûteux. Par ailleurs, adopter quelques bonnes pratiques simples sur le plan de l’entretien des matériels est à la portée de tous… 

Stockage interne des fichiers

On peut facilement faire preuve de sobriété en matière de stockage de données, par exemple en privilégiant les supports externes locaux au cloud. En effet, activer des fichiers stockés en distanciel ou une base de données distante pour un usage quotidien, c’est faire tourner inutilement des serveurs informatiques, consommer de l’énergie, etc. Autre possibilité : utiliser un service de stockage en ligne de type « glacier ».

Gestion du matériel 

Tout comme l’entretien de son véhicule est une évidence pour en limiter l’obsolescence et l’impact environnemental, celui de son matériel informatique relève de la même logique… Cela passe par un bon paramétrage et quelques actions concrètes comme :

  • Vider le cache de son ordinateur : le cache, ce sont les “résidus” de toutes nos activités sur internet, des mini-fichiers de toutes sortes qui s’accumulent rapidement dans les entrailles de nos machines et en réduisent à termes les performances. On y accède facilement dans les paramètres de son navigateur. 
  • À l’occasion, on peut en profiter pour faire place nette sur son historique de navigation ainsi que sur tous les cookies accumulés (ces petits fichiers qui contribuent notamment à notre traçabilité sur le net) 
  • Éteindre nos machines, voire couper nos portables quand nous n’en avons pas l’usage pour limiter leur consommation d’énergie et nous permettre de faire un salutaire break numérique. 

Et pour quelques conseils de plus… 

Parce que la sobriété numérique est d’abord une question de conviction et de conscience écologique avant d’être une affaire de compétence technique, les bonnes pratiques pour la mettre en œuvre sont à la portée du plus grand nombre : 

  • Utiliser les favoris de son navigateur pour accéder à ses sites web préférés directement et sans passer par la case Google, c’est-à-dire sans intermédiaire. 
  • Privilégier l’audio (au détriment de la vidéo) pour écouter de la musique, et dans la mesure du possible, préférer le local au streaming (le CD ou le disque platine plutôt que Deezer ou Spotify) 
  • Augmenter les taux de compression des fichiers que l’on fait circuler pour en limiter le poids… Autant de dispositions assez facile à prendre pour continuer de profiter “en conscience” des avantages du numérique. 

En guise de conclusion, il existe une manière encore plus efficace de contribuer à la réduction de l’impact environnemental du numérique : tout simplement en s’interrogeant sur l’utilité profonde de nos actions sur internet, notamment sur les réseaux sociaux. Ce partage (que je m’apprête à faire) est-il vraiment utile ? Ce commentaire est-il bien nécessaire ? Cet upload de toutes mes photos de vacances sur Facebook ou Instagram apporte-t-il réellement quelque chose à ma communauté ? Autant de questions utiles qui relèvent de la responsabilité individuelle et dont la réponse engage l’ensemble de la communauté humaine… 

Quelques références pour aller + loin

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